In the Garden


La jeune dame qui marche sur la pelouse
Devant l’été paré de pommes et d’appas,
Quand des heures Midi comblé jette les douze,
Dans cette plénitude arrêtant ses beaux pas,

A dit un jour, tragique abandonnée – épouse –
A la Mort séduisant son Poëte : « Trépas !
Tu mens. Ô vain climat nul ! je me sais jalouse
Du faux Éden que, triste, il n’habitera pas. »

Voilà pourquoi les fleurs profondes de la terre
L’aiment avec silence et savoir et mystère,
Tandis que dans leur coeur songe le pur pollen :

Et lui, lorsque la brise, ivre de ces délices,
Suspend encore un nom qui ravit les calices,
A voix faible, parfois, appelle bas : Ellen !

 

 

When playing in the sand at a railway station

 

I found a poem that had been dropped from the clouds

 

It shattered on impact and had been buried soon after

 

But it was still readable and because of this I took it home

 

Where I pasted it on to a black canvas

 

Here are the results